NOS TIPS POUR SE (RE) METTRE AU RUNNING APRÈS 45 ANS

running femmes

Le sport est bénéfique à tout âge mais tout particulièrement conseillé après 45 ans pour prendre soin de son coeur et de ses artères. Si vous avez du mal à vous y mettre, J’ai Piscine Avec Simone s’est intéressé au running, discipline sportive aux bienfaits innombrables à condition de s’y (re)mettre en douceur.

Bouger est une nécessité préconisé tout particulièrement pour prendre soin de son coeur. Agir pour le coeur des femmes, la fondation co créé par la professeure Claire Mounier-Véhier recommande de lutter contre la sédentarité qui menace la santé des femmes. « Le meilleur des médicaments » que l’Organisation Mondiale de la Santé préconise de pratiquer régulièrement à raison de séance de 30 minutes. Alors si les salles de sport ne sont pas pour vous, la course peut devenir votre alliée à condition de suivre une pratique progressive sans viser le marathon, mais qui sait …

L’activité physique a tendance à diminuer chez les femmes ! En France en 2015, seulement 52,6 % des femmes adultes ont atteint le niveau d’activité physique recommandé par l’OMS, alors qu’elles étaient 62,5 % en 2006. La baisse est particulièrement importante chez les femmes de 40-54 ans.

Et si la motivation n’est pas là, elle peut arriver par surprise. Florence se souvient de ses débuts à 47 ans. « Je me souviens très bien quand j’ai quitté le lycée m’être dit plus personne ne n’obligera à courir » et elle s’y tient pendant 30 ans jusqu’à ce l’aspect addictif du running vanté par son entourage l’intrigue. « C’est comme ça que je m’y suis mise en me disant c’est une expérience à vivre » se souvient la sportive qui à l’époque pratique le vélo « en touriste ». La première sortie se solde par 2 minutes de course et beaucoup de marche. Erreur de débutante, Florence part à fond et s’essouffle.

Alterner marche rapide et course

Vanessa Poullain coach sportive souligne l’importance de fractionner l’effort. « Il faut alterner marche rapide et course et augmenter progressivement le running jusqu’à faire des séances complètes de course ». Des sessions d’une demi-heure deux fois par semaine pour Florence qui adopte ce découpage dans la foulée de sa fille. Au bout de 2 mois, elle attaque un circuit de plusieurs kilomètres et se lance dans sa première course de 8 kms. « Après ça a dégénéré » sourit-elle car l’addiction est arrivée avec son premier semi-marathon (20 kms). Aujourd’hui elle court 3 fois par semaine et couvre une dizaine de kms par session.

Si les démarrages peuvent être décourageants, Florence préconise de se lancer au printemps mais avec une bonne paire de chaussure et une tenue confortable précise Vanessa Poullain. « Et en hiver se munir d’un bonnet et d’une paire de gants ». Mais auparavant, toutes deux souligne l’importance de partir échauffée. « Il faut mobiliser ses articulations, les chevilles mais aussi les épaules » ajoute la coach qui préconise en dehors de ces séances de running d’ajouter du renforcement musculaire avec des sessions de yoga et de stretching. Florence qui prépare aujourd’hui un marathon confie aimer courir seule à son rythme.

Les bienfaits sont nombreux. « La course permet de sécréter de bonnes hormones, décrasse les artères et renforce le cardio » explique Vanessa Poullain. Sans doute la raison de l’addiction même si cela n’exclue pas le manque de motivation. Florence a cessé de courir pendant plusieurs mois jusqu’à ce qu’elle s’y remette grâce à l’application kilometers for change qui reverse 10 centimes d’euros à une association pour chaque kilomètre couru. Alors convaincue ?

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