ELLES ONT CRÉÉ DES BAUMES DE SOINS FÉMINISTES ET ÉCO RESPONSABLES

les co fondatrices de BAÛBO
les co fondatrices de BAÛBO, Bethsabée Krivoshey et Cécilia Capece

BAÛBO est la petite marque inédité qui prend soin des femmes, de leur peau et de leur intimité. Fondée par deux amies d’enfance, l’entreprise développe des baumes de soins dont le plus inédit s’adresse à la vulve des femmes.

A l’origine, BAÛBO est né d’un besoin personnel de Bethsabée Krivoshey. A l’époque, la journaliste spécialiste des sujets sexo reçoit régulièrement des produits intimes. Trop souvent pathologisant estime la trentenaire qui ne trouve rien pour apaiser ses inconforts après l’amour. « Mais aussi au quotidien une culotte ou un jean trop serré, rester assise trop longtemps déclenchaient des sensibilités désagréables ». Elle imagine avec son amie Cécilia Capece, directrice d’un cabinet de conseil aux entreprises, des baumes dédiés avec un cahier des charges spécifiques.

« Avec BAÛBO on voulait quelque chose de simple et efficace »

Les entrepreneuses veulent créer un produit naturel et bio. « On voulait quelque chose de simple et d’efficace, on ne voulait pas rentrer ni dans la pathologie, ni dans l’hygiène » explique Bethsabée Krivoshey qui a pourtant des difficultés à faire comprendre sa demande auprès des laboratoires qu’elle contacte. « ils nous parlaient de lubrifiants, le côté soins dédiés à la femme avait du mal à passer ». La première gamme nait dans un emballage en verre recyclé à 90%, un impératif éco responsable pour des baumes aux huiles bio vierges.

Nous avons créé Le Baume, le 1er soin vulve 100% bio à appliquer dès la moindre gène : culotte reloue, règles qui assèchent, après le sexe, au quotidien pour hydrater et apaiser, ménopause, grossesse ou post-partum, équitation ou plage ou piscine

Instagram BAÛBO

Une marque engagée et féministe

En concevant un baume pour le soin de la vulve, les créatrices s’emparent de l’intimité sur un mode féministe. Car rien de tel n’existe. La marque souhaite briser les tabous sur ce sujet. « Pas mal de pratiques sexuelles ont évolué, et suite à un sondage, on s’est aperçu que beaucoup de femmes pratiquait le sexe anal » souligne la créatrice qui imaginait une cible de jeunes mamans pour ce produit . « Mais ce sont les très jeunes femmes qui utilisent principalent ce baume ». En partie parce qu’elles sont décomplexées et affirment prendre soin de leur intimité analyse Bethsabée Krivoshey qui lance le baume anal en cours de financement participatif.

Parler de vulve contribue à démystifier le sexe féminin, car nommer l’intimité des femmes permet aussi d’évoquer les maux qui l’affecte. Aujourd’hui note la créatrice de BAÛBO, cette jeune génération parle plus facilement de vaginite ou de mycoses. Une façon de s’écouter et de prendre soin de soi qui est assez inédite encore.

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