#3NOVEMBRE9h22 : AUJOURD’HUI LES FEMMES TRAVAILLENT GRATUITEMENT JUSQU’ À LA FIN DE L’ANNÉE

ecart salaire femme homme

Le hastag #3novembre9h22 lancé par la newsletter Les Glorieuses revient tous les années pour prendre le pouls de l’égalité femme homme. Et dire qu’il bat faiblement cette année est un euphémisme. En effet, selon le média féministe les inégalités se sont creusées pendant la pandémie.

La grande cause du quinquennat aurait du plomb dans l’aile, car selon les calculs publiés par Eurostat, l’écart des rémunération entre les femmes et les hommes est reparti à la hausse. Après une légère amélioration entre 2018 et 2020, les écarts sont de 16,5%. La crise du covid a accentué les inégalités et le monde d’après n’est pas rose. Même si Le Monde souligne que les chiffres diffèrent en fonction des modes de calcul, la situation salariale des femmes empire.

La crise sanitaire a accentué le déséquilibre vie perso, vie professionnelle des femmes souligne Les Glorieuses pour qui se profile le « monde d’avant » en terme d’inégalité. Le collectif rappelle ces chiffres, « En 2020, les femmes constituent 70 % des travailleur.se.s pauvres, 83 % des temps partiels et 62 % des emplois non qualifiés ». Les revendications portées par l’immense population féminine en charge du care pendant la pandémie ont mis en lumière l’indécence des salaires. La qualité « d’essentiel » est alors née, autre forme de comparaison qui aurait du servir de révélateur.

Les femmes minoritaires dans les métier rémunérateurs

Minoritaires dans les métiers d’avenir et rémunérateurs de la tech ou de la transition écologiques, les femmes occupent principalement des métiers de support rappelle la newsletter. L’INED confirme pour sa part que « 41 % des femmes de moins de 65 ans déclarent que leurs revenus ont diminué depuis le début du confinement ». Quant à celles qui occupent les tranches d’âge supérieures, elles ne sont mêmes pas citées, preuve une fois de plus que la grande précarité des femmes âgées passe une fois de plus à la trappe.

Pour toutes celles qui figurent encore dans les statistiques, les Glorieuses préconisent de favoriser la transparence salariale au sein des entreprises, de révaloriser les métiers genrés au féminin, de pratiquer l’éga conditionnalité, critère d’attribution des fonds publics, une telle idée avait été émise par la députée Céline Calvez pour affecter les subventions à la presse, mais vite retoquée. Afficher les inégalités ne suffit plus aujourd’hui, à l’aube d’une campagne présidentielle qui peine qui s’engager sur ce sujet inter générationnel.

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