#SHEMEANSBUSINESS : SOCIAL BUILDER DÉPLOIE LE PROGRAMME FACEBOOK DÉDIÉ AU LEADERSHIP FÉMININ

Emmanuelle Larroque
Emmanuelle Larroque fondatrice et CEO de Social Builder

Facebook s’associe depuis 2018 à la plateforme Social Builder pour déployer en France son programme digital dédié aux femmes. Lancé par Sheryl Sandberg, la numéro 2 du réseau social, #SheMeansBusiness s’adresse à toutes celles qui souhaitent se former au numérique et à l’entrepreneuriat. Emanuelle Larroque, fondatrice de la start up Social Builder évoque les enjeux d’empowerment de ces formations.

Qu’est ce que représente le programme initié par Sheryl Sandberg ?

#SheMeansBusiness est un programme global lancé par Facebook en 2018 pour toutes les femmes qui souhaitent découvrir ou renforcer leur leadership (confiance en soi, ambition professionnelle, etc.), leurs compétences numériques et leur esprit d’entreprendre. Social Builder a été choisi comme partenaire de ce programme pour notre expertise de formation et d’accompagnement des femmes. Nous avons imaginé un programme original intégrant à la fois du présentiel et du distanciel que nous avons déployé depuis 2018 en France.

Comment Social Builder est devenu partenaire de ce programme international ?

Facebook nous avait identifié comme un acteur clé du design de parcours d’empowerment des femmes capable de déployer des actions sur tout le territoire, d’animer des communautés en local, de fédérer un grand nombre de partenaires autour du projet. 

En quoi consiste concrètement la formation proposée ?

Il s’agit d’une formation courte, intensive, gratuite, sans pré-requis. Elle se compose d’une formation en ligne de 10h et d’un format expérientiel composé de conférences interactives, d’instants pour pitcher son projet et de témoignages inspirants. Elle s’articule autour de 4 axes: le leadership, le marketing digital, le web, l’entrepreneuriat. Et évidemment une communauté puissante pour garder contact et créer des opportunités. 

Est ce une formation aux seuls outils numériques Facebook ?

Pas du tout. SheMeansBusiness est un programme pour développer les compétences digitales qui sont essentielles aujourd’hui pour toute femme qu’elle soit entrepreneure ou entrepreneure de sa vie ! Et cela intègre évidemment la maîtrise des réseaux sociaux. 

A quelles femmes s’adresse #SheMeansBusiness ? 

Cette formation est gratuite et à destination de toutes les femmes ayant envie de se lancer dans l’entrepreneuriat, de créer leur site Internet et de développer leurs compétences digitales essentielles, de monter en compétences sur le digital et de développer leur réseau.  

Quels sont les critères pour être éligibles ?

Le programme s’adresse à toutes les femmes qui cherchent à muscler les compétences du digital, entrepreneuriales et de leadership sans condition. SMB est un programme ouvert à toutes les femmes. 

Ce programme est-il identique quel que soit le pays où il est mis en oeuvre ?

Le programme est adapté localement au contexte local. Elle reflète pleinement notre approche et celle des équipes Facebook France.

Quel bilan faites-vous depuis 2018 ?

En 2018, nous avons organisé 4 bootcamps pour plus de 3000 personnes dont un bootcamp inoubliable avec 2000 femmes. En 2019-2020 nous avons formé 100 Ambassadrices qui ont à leur tour formé près de 10 000 femmes grâce à des Masterclass sur toute la France. Et en parallèle, près de 18 000 femmes ont suivi notre formation en ligne. Soit au total un peu plus de 30,000 femmes !  

Quel est l’objectif fixé cette année ?

Cette année, nous avons imaginé une nouvelle programmation pour accompagner les femmes à monter en compétences. Et leur permettre de lutter contre la solitude, ce qui est le plus difficile à l’heure actuelle pour les femmes entrepreneures. La programmation 2021 rassemble à la fois de l’inspiration, de la formation et du réseau. 

#shemeansbusiness c’est une formation au numérique et/ou au leadership ?

SMB répond à 3 piliers qui sont indispensables pour se sentir la légitimité, la compétence de porter un projet : leadership, entrepreneuriat et digital !

Le constat sur le manque de femmes dans le numérique est-il universel ou des pays s’en sortent mieux que d’autres ?

Dans de nombreux pays asiatiques comme en Inde ou aux Philippines, ou dans les pays d’Europe de l’Est, la mixité est plus grande pour des raisons historiques et culturelles. Soit parce que les métiers du développement sont vus comme rémunérateurs, propres, adaptés à la conciliation de la vie professionnelle et personnelle ou encore parce qu’ils ont toujours été mixtes. L’histoire peut donc être réécrite dans les pays où les femmes sont encore marginales des métiers tech. 

Comments · 2

    1. Bonjour Marie Claude, la formation s’adresse aux entreprises qui souhaitent la mettre en place auprès de leur personnel concerné.

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