JAPON : JUGÉE TROP EXCITANTE LA QUEUE DE CHEVAL INTERDITE DANS CERTAINS COLLÈGES

queues de cheval
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Les normes vestimentaires très codifiées viennent d’ajouter une nouvelle interdiction à une liste déjà longue. Des établissements de la la préfecture de Fukuoka ont banni la queue de cheval, coiffure jugée trop « excitante » pour les collégiens.

Des uniformes règlementaires à l’interdiction de porter des lunettes, les japonaises subissent de nombreuses contraintes vestimentaires. La société patriarcale a franchi un nouveau cap en interdisant aux jeunes filles de porter une queue de cheval. Une règle sexiste pour protéger les collégiens qui pourraient être« exciter sexuellement » à la vue de la coiffure. La nuque dénudées des jeunes filles facteur de perturbation.

Un établissement scolaire sur dix de la préfecture de Fukuoka a interdit la coiffure fatidique pour préserver la sérénité des garçons. Car ouin une fois encore les filles sont coupables de faire monter la température de la libido des collégiens. Pourtant, la somme des interdits vestimentaires auraient du refroidir les ardeurs masculines. Taille règlementaire des chaussettes et port de sous vêtements blancs afin qu’ils n’apparaissent pas. Autant de règles absurdes souligne Vice comme apporter une preuve photographique de leur couleur naturelle si elle n’est pas strictement « noire et raide ».

Effacer l’individualité

Ce combo d’archaïsme a pour objectif d’effacer les individualités derrière le collectif. La codification vestimentaire n’épargne personne. Du collège à la vie professionnelle, les nippones subissent des injonctions physiques. Les employeurs ont dans ce domaine un large pouvoir. Le #glassesban avait été lancé en 2019 en réaction à l’interdiction pour les femmes de porter des lunettes dans certaines entreprises. De même, le port de talons hauts est souvent un impératif qui a été qualifié de «professionnellement nécessaire et approprié » par le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.

Malgré la demande des parents et des élèves, les établissements scolaires sont réticents à modifier ces règles sexistes. Un porte-parole du collège Hosoyamada a précisé à Vice World News que l’interdiction demeurait mais en revanche « les sous-vêtements ne doivent plus être blancs. Ils peuvent être gris, noirs ou bleu marine ».

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