IL Y AURA BIEN UNE « PREMIÈRE FEMME NOIRE NOMMÉE À LA COUR SUPRÊME » A ANNONCÉ JOE BIDEN

FEMMES NOIRES A LA COUR SUPREME
Leondra Kruger, 45 ans, Michelle Childs, 55 ans, Ketanji Brown Jackson, 5 1ans

Pour la première fois de son histoire, la Cour suprême américaine comptera parmi ses membre une femme noire. Joe Biden a rétitéré sa promesse de campagne jeudi, dans le contexte de la démission du juge Stephen Breyer.

Reste à savoir qui sera la première juge noire nommée à la plus haute cour de justice des Etats-Unis. Le président américain a assuré qu’il était «plus que temps». «La personne que je nommerai aura des qualifications, une personnalité, une expérience et une intégrité extraordinaires. Et cette personne sera la première femme noire nommée à la Cour suprême». Ce profil colle parfaitement à ceux de Leondra Kruger, 45 ans, juge à la Cour suprême de Californie, Julianna Michelle Childs, 55 ans, juge fédérale en Caroline du Sud et Ketanji Brown Jackson, 51 ans, juge fédérale à la Cour d’appel pour le circuit du district de Columbia.

Rééquilibrer la composition de la Cour suprême

L’enjeu est de taille car la Cour suprême est composée de magistrats nommés à vie. Le rapport de force aujourd’hui au sein de l’institution est en faveur des conservateurs, 6 juges (dont 3 nommés au cours du mandat de Donald Trump) contre 3 progressistes. La nomination de la première juge noire ne renversera pas l’équilibre mais affichera un symbole puissant dans une Amérique fragilisée dans la défense des droits humains. Remise en cause notamment du droit à l’avortement dans de nombreux Etats. La haute Cour a figé dans le marbre avec l’arrêt Roe v. Wade la constitutionnalité du droit à l’avortement. Mais pour combien de temps ?

Par ailleurs, si la nomination de Kamala Harris, première vice-présidente noire avait entrainé le vote de la communauté afro-américaine en faveur de Joe Biden, les réponses aux violences policières contre les noirs n’ont pas été à la hauteur des espérances. «Je suis impatiente d’entendre les questions d’une femme noire qui siège à la Cour suprême dans des affaires comme l’avortement, les droits reproductifs et surtout les questions qui sont devant la Cour suprême en ce moment et qui sont très importantes pour les femmes noires.» a confié à Africa news Judith Browne Dianis, directrice exécutive de l’Advancement Project, l’organisation de justice raciale.

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