KRISTI NOEM CANDIDATE À LA VICE PRÉSIDENCE DE TRUMP SOUS LE FEU DES CRITIQUES POUR AVOIR TUÉ SON CHIEN

Kristi Noem
© Gage Skidmore

La gouverneure républicaine du Dakota du Sud, Kristi Noem pourrait bien voir ses rêves de co-listière présidentielle s’évanouir pour avoir avoué qu’elle avait tué son chien. Depuis cette annonce, la candidate est critiquée y compris dans ses propres rangs politiques.

La victime est une jeune femelle braque à poils durs prénommée Criket. Une chienne au comportement soi disant difficile et agressive. Un motif suffisant pour Kristi Noem qui a choisi une manière définitive d’y remédier en lui tirant une balle dans la tête. Figurant dans la short list des candidats à la vice présidence de Trump, le geste de la gouverneure républicaine choque les 86 millions de foyers américains qui possèdent un animal de compagnie.

Cette sidérante révélation figure dans les bonnes feuilles de ses mémoires à paraitre prochainement que le Guardian a publiées. La conservatrice de 52 ans raconte la façon dont elle a mis fin à la vie de cette chienne qu’elle détestait car elle chassait les oiseaux et s’amusait « comme une folle »… Mais également à celle d’un bouc de son ranch en raison de son odeur et de son caractère. Un acte qu’elle justifie simplement d’un commentaire laconique « Ce n’était pas un travail agréable, mais il fallait le faire ». Soit.

Dog for Biden

Mais c’était sans compter l’opinion publique qui n’a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux. Des photos de chiens illustrés d’un slogan politique : « Dogs for Biden » s’affichent en riposte. La républicaine fait l’unanimité contre elle y compris dans son camp. La militante républicaine et soutien de Trump, Laura Loomer a également estimé que « vous ne pouvez pas tirer sur votre chien et ensuite devenir vice-présidente ». Les gouverneurs démocrates du Michigan, Gretchen Whitmer, et du New Jersey, Phil Murphy, ont également réagi en publiant des photos de leurs animaux de compagnie.

« Je suppose que si j’étais meilleure politicienne, je ne raconterais pas cette histoire ici », écrit-elle dans son livre. Le récit de ces cruautés devait montrer sa capacité à agir y compris lorsque « c’est difficile et douloureux ». C’est raté.

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