Le féminisme et la spiritualité tiennent une place majeure dans la vie de Kara Molinari. La cinquantaine combattive, l’artiste a composé une chanson résiliente à écouter lorsque la charge mentale est trop lourde. Un coaching musical tout en douceur.
Kara Molinari se définit comme féministe depuis l’adolescence . « J’ai vécu une partie de ma jeunesse chez l’une de mes grand mères qui était complètement assujettie » explique l’artiste qui affirme aussi sa voie spirituelle lorsqu’elle découvre il y a une dizaine d’années l’indienne Amma, icone spirituelle et fondatrice de l’ONG « Embracing The World ». La lecture d’un de ses discours intitulé « le potentiel infini des femmes » fait écho à ses convictions féministes qu’elle insuffle dans un ouvrage à paraitre l’année prochaine chez l’éditeur Robert Laffont.
S’engager pour les femmes en musique
Mais l’artiste souhaite s’engager différemment auprès des femmes. Et elle choisit de le faire en musique. « Il y a plein d’instruments de musique chez nous mais personne n’en joue » ! Aucun problème pour Kara Molinari qui écrit la chanson « Women’s time », trouve le musicien et s’appuyant sur ses réseaux produit une chanson « qui réconforte le cœur des femmes », celles qui ont trop tendance à oublier leurs propres besoins. Et c’est aussi l’histoire de cette passeuse de mots.
Une situation paradoxale où le confort matériel n’efface pas une charge mentale d’aidante très lourde. Kara Molinari joue un rôle pivot pour son beau-fils autiste et son père atteint d’une maladie neuro dégénérative. Seule à assumer cette fonction d’aidante au sein de la cellule familiale, le burn out n’est jamais loin. Philosophe, la quinquagénaire relativise. « J’étais membre d’un réseau féminin où pulvériser le plafond de verre était le seul objectif, mais comment adhérer lorsqu’en Inde, les femmes aspirent à ne pas être violée dans la rue ». Rude décalage qui donne son titre à l’extrait de l’album. « Women’s Time s’adresse à toutes les femmes, une chanson pleine de guérison » glisse l’interprète qui reversa une partie des bénéfices à la Fondation des femmes.
Disponible sur toutes les plateformes
Madame les autistes ne sont pas des êtres qui doivent servir de faire-valoir….
Vous vous occuper réellement d’un beau-fils autiste et d un père Alzheimer ??
Mais quel mérite…
Je comprend que parfois vous vous sentez proche du Burn-out…
Bon courage!!
Dieu merci mon beau a aussi des parents ! Mon père en revanche n’a que moi. Les aidants sont bien souvent seuls avec leur désespoir, il faut en parler, cela n’a pas à être tabou, sinon c’est la double peine.