JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ 2024 : AFFIRMER UN DROIT À LA SANTÉ POUR TOUS

droit à la santé OMS

Le 7 avril est le jour choisi pour célébrer l’Organisation Mondiale de la Santé créée en 1948, une édition 2024 qui entend poser l’accessibilité de la santé pour tous avec la thématique « Ma santé, mon droit ».

« Selon le Conseil de l’OMS sur l’économie de la santé pour tous, au moins 140 pays reconnaissent la santé comme un droit humain dans leur constitution. Pourtant, aucun pays n’a adopté ni ne fait appliquer de lois garantissant à sa population le droit d’accéder aux services de santé » rappelle sur son site l’OMS. Cela se traduit par le fait que plus de la moitié de la population mondiale ne bénéficiaient pas de services de santé essentiels en 2021.

Concrètement, détaille le site, ce droit à la santé signifie « accéder à des services de santé, à une éducation et à une information de qualité, ainsi qu’à une eau potable, à un air pur, à une bonne alimentation, à un logement de qualité et à des conditions de travail et environnementales décentes, en l’absence de discrimination ». Dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD), les États Membres des Nations Unies se sont engagés en 2015 à essayer d’atteindre la couverture sanitaire universelle d’ici 2030.

Un droit qui doit faire face à des réalités diverses

Mais cet objectif se heurte à des réalités très diverses. L’OMS indique que les dépenses annuelles de santé dans les pays à faible revenu sont 70 fois moins élevées que dans les pays à revenu élevé. De plus, si l’espérance de vie mondiale à la naissance a augmenté de 5,5 ans, passant de 66,5 à 72,0 ans, il existe un écart d’espérance de vie de 18,1 ans entre les pays les plus pauvres et les plus riches.

Par ailleurs, même dans les pays développés, les inégalités entre les femmes et les hommes en matière de santé restent importantes. Le rapport du Haut Conseil à l’Égalité indique que le sexe et le genre peuvent jouer un rôle important dans le diagnostic de certaines maladies, notamment les maladies cardio-vasculaires ou la dépression. Selon l’Institut Montaigne, « Chez les professionnels de santé, les représentations sociales des maladies dites féminines ou masculines influencent l’interprétation des signes cliniques et la prise en charge médicale ».

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