6 ans après Lemonade, la queen Beyoncé a révélé hier soir, heure de la côte est américaine, le premier extrait de son 7ème album « Renaissance » dont la sortie est prévue le 29 juillet. Break my soul qui pourrait devenir le mantra du phénomène de la grande démission.
Les paroles de Break my soul défile sur un fond noir, une version minimaliste du clip diffusé sur Youtube et déjà vu 1,7 millions de fois. Très attendu, le 1er titre du nouvel album de Beyoncé appelle à se libérer des contraintes : « Je viens de tomber amoureuse, Et je viens de quitter mon travail (…) Et ils me mettent sur les nerfs, c’est pourquoi je ne peux pas dormir la nuit ». Un véritable programme qui est devenu viral sur les réseaux sociaux pour tous ceux tentés par la grande démission.
Ce mouvement amorcé aux Etats-Unis au début de la crise sanitaire en juillet 2020 désigne le phénomène de démission observé en masse. Près de 4,5 millions de travailleurs ont à ce jour renoncé à poursuivre leur vie professionnelle. Une protestation de grande envergure qui laisse de nombreux postes non pourvus. Break my soul révèle une autre aspiration à un tempo plus lent, et du temps pour soi. Le culte de la performance n’est plus dans l’ère dans du temps. « une « mythologie », au sein de laquelle tout un chacun peut trouver une porte de sortie à l’aliénation que provoque la société » décryptait pourtant le site La Philo.
Depuis la quête de sens a bousculé les codes. Revendiquée par la génération des millenials, elle a atteint un paroxysme avec la crise du Covid au cours de laquelle Beyoncé a écrit son album. Un moment de ralentissement comme un hymne à repenser sa vie en prenant soin de soi. Quelques esprits ironisent : « La Beyoncé qui vous encourage à demissionner avec break my soul alors qu’elle est riche à centaines de millions c’est la même que la beyoncé qui vous encourageait à être célibataires avec single ladies alors qu’elle est mariée jusqu’au bout des cheveux méfiez-vous d’elle ».