Dans une lettre ouverte aux principaux éditeurs anglais de dictionnaires, Sue Y. Nabi, PDG de Coty constate que la définition de la beauté relève d’une conception datée et excluante et propose de la redéfinir à l’aune d’une société inclusive.
La définition de la beauté n’a pas évolué constate Sue Y. Nabi. Celle « que l’on trouve aujourd’hui dans la plupart des dictionnaires est fondée sur une notion dépassée» et propose des références implicites sexistes et agistes. Ainsi elle déplore que la phrase «elle était très belle quand elle était jeune» soit souvent mise en exergue pour illustrer le concept de beauté.
La PDG de Coty estime que ce référentiel n’est plus en phase avec la société qui propose aujourd’hui une approche de la beauté «fluide et en perpétuel mouvement». Sue Y. Nabi demande aux principaux éditeurs anglais de dictionnaires de rejoindre le mouvement et de participer à l’élaboration d’une définition de la beauté plus moderne et inclusive, en phase avec les valeurs actuelles de la société.
Chez Coty, nous pensons que personne ne peut contrôler ou dicter ce qui est, ou n’est pas, beau.
A la tête du géant américain des cosmétiques, l’ex patronne de Lancome retoque les normes de la beauté dans la campagne #UndefineBeauty. «Nous pensons qu’il est temps de combler le fossé, d’adapter la définition à la société actuelle. En changeant la définition, si davantage de personnes se sentent incluses – se sentent belles – il y aura un effet d’entraînement qui nous touchera tous». Pour diffuser son message, Coty invite à signer une pétition en ligne.