L’étude menée par le cabinet Garance&Moi en partenariat avec l’IFOP révèle la grande insatisfaction des femmes au travail. Après la grande démission, assisterons nous à la grande reconversion ?
Les chiffres sont significatifs. Seul un quart de l’échantillon de 1004 femmes interrogées se déclarent satisfaites de leur situation professionnelle. Bien peu au regard des 57% de celles qui envisagent une reconversion en raison d’une situation de travail subie, c’est le cas pour 64% qui citent la frustration et l’ennui professionnel et 50%, la souffrance au travail. L’étude souligne un marqueur générationnel, les 25-34 ans sont les plus nombreuses à avoir envie de changer de métier, de secteur ou de statut professionnel.
Dans le détail de ces insatisfactions, plus de la moitié se déclarent stresser dans leur cadre de travail, 38% et 36% d’entre elles ne voient pas de possibilité d’évolution et ne perçoivent aucune reconnaissance de leur travail. Dans le détail, l’épuisement professionnelle est pour un tiers des femmes interrogées une raison de cette volonté de changement.
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L’envie de reconversion vs les craintes
Toutefois, si l’envie de reconversion est forte, les obstacles demeurent nombreux. Et beaucoup hésite à franchir le pas. 41% des femmes n’osent pas par manque de confiance en elles. Et 45% citent à la fois le découragement, la crainte sur l’avenir et le manque d’inspiration. Ces raisons sont suivies de très près par des contraintes financières et de temps. Toutefois, Les deux tiers d’entre elles estiment qu’un accompagnement pourrait les aider à franchir le pas.
Les attentes de cette reconversion rêvées sont élevées. Les candidates à la reconversion espèrent pour 74% d’entre elles en retirer un épanouissement personnel et professionnel, tout en gagnant en terme de d’empowerment et de leadership. Enfin, pour 53% d’entre elles la rémunération est «la clé de voute» de cette reconversion souhaitée.