Alors même que la loi bioéthique se trouve au cœur des débats à l’Assemblée Nationale, Ophélie Winter se confie dans son autobiographie « Résilience » paru le 2 juin, au sujet de son propre désir d’enfant, passé 47 ans.
Les débats autour de la PMA et des parentalités qui sortent de la norme hétérosexuelle sont en France un sujet récurrent et houleux. C’est pourquoi il peut paraître risqué d’ouvrir un tel débat sur un plateau télévisé. Pourtant, Ophélie Winter n’a pas hésité à le faire lors de son passage chez Laurent Ruquier. Elle a évoqué les agressions sexuelles dont elle a été victime pendant son enfance. La chanteuse de Dieu m’a donné la foi, confie plus particulièrement sa peine face à l’absence de réaction de sa mère dans cette situation qui l’a profondément marquée. Ce livre, c’est un peu sa façon de passer à autre chose.
Et cet autre chose pourrait peut-être se trouver dans la maternité. En tout cas, c’est une option à laquelle Ophélie Winter ne se ferme pas. Elle fait en effet partie des femmes qui ont eu recours à la congélation d’ovocytes, pratique encore interdite en France. Elle a ainsi expliqué avoir fait en sorte de se laisser des opportunités en se rendant dans des pays où cette pratique est légale, comme en Espagne. L’ex présentatrice de M6 a également passé un message au gouvernement lui demandant de « nous extirper de ce dilemme qui nous contraint à enfreindre la loi pour donner la vie, car c’est bien de cela dont il s’agit ».
Le tabou des maternités tardives
Un témoignage supplémentaire dans un contexte où la maternité tardive semble enfin être évoquée. La mannequin Naomi Campbell avait elle aussi suscité des questionnements récemment en annonçant à l’âge de 51 ans, la naissance de sa fille. On notera néanmoins que pour Ophélie Winter comme pour Naomi Campbell, les détraqueurs sur internet ne se sont pas faits prier pour laisser entendre toutes leurs critiques face aux maternités des femmes vieillissantes.