« LA RELANCE DOIT ÊTRE PARITAIRE » NOTRE TRIBUNE ADRESSÉE À EMMANUEL MACRON

parité economique
illustration ©Unsplash

120 responsables de réseaux et entrepreneurs dont J’ai Piscine Avec Simone ont co signé le 31 janvier une lettre dans le JDD appelant à l’instauration d’une parité économique. Condition majeure pour une relance efficace.

Toutes les études le disent, la mixité est facteur de croissance pour les entreprises. Et c’est que vient rappeler la lettre publiée dans le JDD hier. « L’égalité réelle augmenterait de 10% la croissance des pays développés et injecterait 28.000 milliards de dollars supplémentaires au PIB mondial à dix ans. » argue la tribune, reprenant une étude réalisé par le cabinet Mac Kinsey en 2015. Elisabeth Moreno, Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes l’a répété à l’occasion des 10 ans de la loi Copé-Zimmerman: « la parité n’est pas la charité ».

La parité économique est une urgence

Parmi les signataires, l’ex députée Marie-Jo Zimmerman, initiatrice de loi portant sur les quotas de femmes dans les conseils d’administration des entreprises a répondu à l’initatiate de Marie Eloy et de Merete Buljo. Les présidentes de « Bouge ta boite » et de l’association « Digital ladies & Allies ». Il y a urgence, car faute de changement de cap, il sera trop tard. « Sans accélération concrète de nos actions, sans volonté claire, la parité ne deviendra réalité que dans… cent cinquante ans ». Nous n’avons pas le temps d’attendre.

Les mesures proposées

Les signataires proposent 4 mesures pour atteindre cette parité économique. La poursuite des quotas, en les rendant obligatoires dans les conseils d’administration mais aussi dans les comités exécutifs et dans les comités de direction qui ne comptent que 17,5% de femmes. Il est indispensable que les filières technologiques y soient soumises, « pour préserver la compétitivité de la France et garantir sa souveraineté dans les années à venir ».

La revalorisation des métiers pourrait se fonder sur le modèle du Pay Equity Act en vigueur au Canada. Cet outil pemet de « comparer le salaire des infirmières à celui de techniciens dans un autre domaine impliquant le même niveau de responsabilité ». Une solution pour dégenrer les métiers dits féminins qui restent les moins bien payés.

Le baromètre Sista-Boston Consulting Group réalisé en 2019 a révélé les inégalités des levées de fonds. la tribune rappelle ce chiffre éloquent : « Seuls 2,6% des fonds d’investissement sont consacrés aux start-up portées par des femmes ». Le gouvernement doit montrer l’exemple en imposant « l’éga conditionnalité  » des financements publics. Et créer « un guichet unique pour les femmes entrepreneures. Enfin, la tribune demande à l’Etat « un plan national efficace pour les TPE« , afin de réduire les biais existants et garantir « un égal accès à l’entrepreneuriat et à sa croissance, qu’on soit femme ou homme ». 

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