Rebecca Solnit, essayiste et activiste américaine a co-publié avec Joshua Jelly-Shapiro en octobre dernier un atlas de New-York « Nonstop Metropolis ». On y trouve notamment sa « City of Women », hommage aux femmes d’influence qui ont fait Big Apple. Dans un article publié dans The NewYorker, elle explique que la plupart des capitales regorgent de noms d’hommes. Une profusion qui soustrait aux femmes toute appropriation de leur ville.
Même la statue de la Liberté n’est en rien un hommage aux femmes. C’est une allégorie, une muse sans nom ( même si sa taille est hors norme) parmi les 5 statues de femmes célèbres répertoriées dans la grosse pomme (Jeanne d’Arc, Golda Meir, Gertrude Stein, Eleanor Roosevelt, Harriet Tubman). Le plan imaginé par Rebecca Solnit baptise chaque station du nom d’une femme charismatique qui a marqué de son empreinte les quartiers traversés par chaque ligne de métro.
New York City is, like most cities, a manscape
New-York est comme la plupart des villes un territoire masculin
On remonte de Manhattan en longeant l’Hudson River. Via l’express, on se balade sur la ligne qui court de Toni Morisson à Carly Simon. Une façon inédite de réviser l’histoire de New York qui n’a pas été seulement fondé par Peter Stuyvesant, comme se l’imagine les accros au tabac !