UNE ASSOCIATION SOUTIENT LES FEMMES QUI AVORTENT EN AMÉRIQUE LATINE

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Capture Twitter ©red compafeminista

L’Amérique latine s’ouvre peu à peu aux droits des femmes. Toutefois chaque année, des millions de femmes sont encore contraintes d’avorter de manière illégale. Le collectif féministe Red Compañera prend leur défense et les accompagne.

Il y a moins de six mois que l’Argentine, pays d’Amérique Latine, a enfin légalisé l’avortement. Au Brésil encore, l’avortement est illégal et ne peut être réaliser qu’en cas de viol, sous des conditions très précises et humiliantes pour les femmes. La majorité des pays d’Amérique Latine, très ancrés religieusement, interdisent encore l’avortement.

C’est pourquoi le 20 mai en Amérique Latine, vingt-trois associations de dix-sept pays se sont regroupées en une seule association : la Red Compañera, un collectif qui s’est donné pour mission de protéger les femmes et personnes transgenres qui désirent avorter et de les accompagner dans cette procédure.

Protéger les femmes sur le continent sud américain

L’association souhaite placer l’humanisme au delà des frontières géographiques pour se positionner comme une aide internationale. Favorable à l’autonomie des femmes et à l’accès le plus total à l’information, l’association s’est concrétisée le 20 mai après quatre ans de réflexion, autour de 200 militantes ayant subi des avortements illégaux ou souhaitant soutenir le mouvement.

Le meeting s’est ouvert sur un sujet sensible : les violences des forces paramilitaires en Colombie sur des manifestants très majoritairement jeunes s’opposant à une réforme fiscale. Cette violation des droits de l’homme ayant mené à la mort de plus d’une vingtaine d’individus et à la disparition de plus de 300 constitue donc un sujet essentiel inscrit au programme de l’association.

La sociologue Raquel Drovetta argentine a d’ailleurs ouvert le meeting en disant « Nos pensées vont à la Colombie et nos espoirs vers le Chili ». Le Chili vient en effet de décider que sa future assemblée constituante chargée de rédiger la future constitution du pays sera paritaire. Une annonce qui offre l’espoir de voir le pays se diriger vers des droits des femmes grandissants.

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