MAKE.ORG MOBILISE LES INTERNAUTES POUR ÉRADIQUER LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

la plateforme Make.org lance une consultation citoyenne pour éradiquer les violences faites aux femmes
© Sofia Sforza

A la veille de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, de nombreuses initiatives émergent. Parmi elles, une campagne au long cours orchestrée par la plateforme citoyenne Make.org et soutenue par des entreprises, médias, associations et citoyens. Son but ? Recueillir des dizaines de milliers de propositions de la société civile pour dégager des actions concrètes. Une consultation auprès des internautes débute demain 25 novembre.

La plateforme indépendante dédiée à la mobilisation citoyenne fait de la lutte contre la violence faites aux femmes sa grande cause. Dès demain la Civic Tech organise une vaste consultation auprès des internautes. Un moment propice pour agir qui fait suite à la libération de la parole des femmes sur les réseaux sociaux. De l’affaire Weinstein, déclencheur de ce vaste mouvement à l’accroissement du dépôt de plaintes pour violences subies par les femmes les faits sont édifiants. Le site liste une sinistre réalité. Une femme meurt tous les 3 jours victimes de son compagnon, 9 femmes sont victimes de viols ou de tentative toutes les heures. Une femme sur 5 est harcelée sur son lieu de travail. Au delà du constat comment éliminer ce fléau et proposer des actions durables ?

 

Tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. Définition de l’OMS des violences faites aux femmes

 

Sur la plateforme fondée par Axel Dauchez 500 000 internautes sont mis à contribution. Ils sont invités à proposer des solutions concrètes et à voter pour celles qui recueillent leur adhésion jusqu’au 8 mars 2018. Ce double engagement est nécessaire pour que la solidarité autour des hashtags #balancetonporc et #metoo ne retombe pas explique Estelle Colas, directrice Grandes Causes de Make.org à RTL Girls. Au côté du soutien affiché par Facebook, la Fondation Kering et de nombreux médias, une centaine de personnalités femmes et hommes de tous horizons se sont déjà engagés dans des spots promotionnels. Leur proposition voisine avec celle d’anonymes.

 

Il faut agir sur le terrain sociétal en reconnaissant le statut de victime, pénal avec une tolérance zéro et éducatif du collège aux médias. Marc Lévy, 56 ans, écrivain

 

 

Il faut interdire les publicités sexistes qui dévalorisent l’image de la femme et véhiculent les stéréotypes de femme objet. Jeannine 54 ans

 

A l’issue de cette phase de consultation, 10 propositions seront sélectionnées et mises en œuvre sur une période de trois ans avec l’ensemble des partenaires engagés dans l’opération. La plateforme ouvrira sa consultation à L’Italie, la Suisse, le Royaume Uni et la Belgique. Une internationalisation nécessaire compte tenu de l’universalité de ce fléau. « Les pétitions adressées aux politiques ne sont pas suffisantes face à l’ampleur du problème : si l’on souhaite que les choses bougent dans chaque famille, chaque quartier, chaque village, il faut mobiliser toute la société civile. La libération de la parole et la prise de conscience actuelles sont extrêmement positives, le temps des solutions est venu. Mais, si nous ne nous y mettons pas tous, rien ne changera » . La détermination d’Axel Dauchez doit être accompagnée par tous et toutes. Alors Connectez vous au site

 

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