LES LEÇONS DE JALEH BISHARAT 59 ANS COFONDATRICE DES COSMÉTIQUES NAKEDPOPPY

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Capture instagram.com/jalehbisharat

Dans une tribune libre publiée sur le site entrepreneur.com la co-fondatrice américaine des cosmétiques bio NakkedPoppy explique qu’elle a fondé son entreprise la cinquantaine passée. Un âge parfait explique-t-elle pour monter sa boite. Mettant à mal le mythe du jeune startupper Jaleh Bisharat (59 ans) liste les principales leçons de son expérience à l’âge où d’autres pensent à la retraite. Une réflexion inspirante venant d’une des femmes les plus puissantes de la Silicon Valley (Amazon, Eventbrit).  Simone l’a lue pour vous.

  • Tout commence et finit avec les gens

Regarder avec qui vous allez bosser dans une entreprise est un critère de choix. Même si ce n’est pas le plus important. Jaleh Bisharat estime que la force de l’exemple est essentielle surtout quand on côtoie des dirigeants qui réussissent. elle cite Jeff Bezos le patron d’Amazon dont elle a beaucoup appris. « Inestimable ». A moindre échelle cette leçon s’applique à tous les niveaux d’une entreprise. C’est ce que nous nommons les « rôles modèles ».

 

Des études montrent que l’âge moyen des fondateurs qui réussissent est de 40 ans. Et qu’il y a deux fois plus de fondateurs de plus de 50 ans que de moins de 25 ans.

 

  • La culture d’entreprise vient d’en haut

Jaleh Bisharat cite cette anecdote concernant Bill Gates. Le milliardaire avait la manie de se balancer sur son siège lorsqu’il était dans une phase active de réflexion. Ses principaux collaborateurs ont adopté le tic de leur patron. Par l’imitation toute une culture basée sur des codes se répand dans l’entreprise. Ce qui pourrait sembler superficiel est important car si l’exemple vient d’en haut le pire comme le meilleur s’infiltre dans toutes les strates de la société. En clair, la PDG de NakedPoppy suggère de bien se renseigner sur son futur patron avant d’accepter un poste.

 

Lorsque vous êtes plus âgé vous comprenez profondément les affaires, la culture et le leadership. Vous en avez vu plus, point final.

 

  • Les personnes qui bossent avec vous ont besoin de reconnaissance

Remerciant l’un de ses employés pour son bon boulot  Jaleh Bisharat reçoit en retour cette réponse. « Merci pour votre merci.(…) mais il est important de vous faire savoir que quelque chose d’aussi basique va avoir un impact très fort ». L’impact est essentiel non seulement pour l’estime de soi mais aussi pour la productivité.  La chef d’entreprise cite Bill Campbell figure emblématique de la Silicon Valley qui connaissait le nom de ses 300 employés. « J’étais chef de produit et Je n’ai ménagé aucun effort pour l’impressionner ». Reconnaitre la valeur du travail des employés est un mode de management efficace.

  • Ce ne sont pas les idées qui manquent mais leur exécution

Citant la loi de Pareto sur l’organisation des taches qui veut que 20% du travail génère 80% des résultats Jaleh Bisharat explique la nécessité de bien identifier les 20% en question. « Laisser tomber les idées très sympas.  Et affiner vos priorités même si cela est difficile ». Ainsi elle décrit la stratégie choisie pour Opentable site de réservation en ligne de restaurant. « Nous nous sommes concentrés exclusivement sur quatre villes. C’était difficile. Mais l’entreprise a réussi une ville à la fois. La même équipe qui était autrefois débordée est devenue plus calme. Et leur travail s’est amélioré ».

 

Dans ma nouvelle entreprise NakedPoppy, nous avons fait trois études clientes avant de lever notre premier centime. Nous essayons maintenant de parler aux clients tous les jours. Des notes  avec leurs commentaires sont collées  partout sur les murs. Aucun ami, famille ou voisin n’est épargné par l’interrogatoire !

 

  • A moins que vous ne soyez le prochain Mark Zuckerberg commencer par apprendre des autres

Bien sûr explique Jaleh Bisharat personne n’est obligée de prendre autant de temps qu’elle pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Mais la présidente de la marque de cosmétique ajoute qu’il faut perfectionner ses compétences dans d’autres entreprises avant de se lancer. Et surtout observer. C’est seulement à ces conditions que vous deviendrez géniale ! A moins que vous ne soyez un Mark Zuckerberg dès l’université.

A lire en VO sur le site entrepreneur.com

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