HONG KONG : FIN DE PARTIE POUR CARRIE LAM LA CHEFFE DE L’EXÉCUTIF

Carrie Lam
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A 64 ans, Carrie Lam a annoncé qu’elle ne solliciterait pas un second mandat. Soutenue par Pékin, la cheffe de l’exécutif part avec un niveau d’impopularité record.

Son mandat aura été marqué par des manifestations pro démocratie et l’application de mesures anti covid parmi les plus strictes au monde relaie l’AFP qui annonce le départ de Carrie Lam. Officiellement la dirigeante a avancé des raisons familiales validées par les autorités chinoises. « Je dois faire passer les membres de ma famille en premier, et ils estiment qu’il est temps pour moi de rentrer chez moi » a-t-elle déclaré.

Arrivée à ce poste il y a cinq ans, Carrie Lam a été la première femme à diriger Hong Kong. Bras de la tutelle chinoise, elle a mis à mal de nombreuses libertés civiles, autorisant l’extradition vers la Chine continentale souligne RFI. Un exercice de la répression qui lui a valu des sanctions de la part des Etats-Unis pour son soutien à la répression contre les militants en faveur de la démocratie. Cette fonctionnaire a mis en oeuvre la politique «zéro covid» sur le modèle chinois avec un taux record de mortalité, près de 8000 décès depuis le début de l’année précise le communiqué de l’AFP.

L’alibi familial ne trompe personne, la Chine n’a pas apprécié sa gestion catastrophique de la crise et le comité composé de 1500 personnes qui avait désigné Carrie Lam devra annoncer le 8 mai prochain le nom de son successeur. L’actuel numéro deux, John Lee, un ancien des services de sécurité est présenté comme un candidat possible. L’élection démocratique n’est pas à l’ordre du jour.

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